Le vice-ministre des Affaires étrangères, Agée Matembo, condamnant les États membres de la Conférence internationale sur la Région des Grands lacs (CIRGL) pour non-respect des engagements pris, a indiqué qu'un délai de deux mois est accordé à tous les pays dont les ressortissants ont trouvé refuge en terre congolaise en vue de leur rapatriement.
Depuis que la vague d'expulsion des Congolais de l'Angola a commencé, les autorités congolaises sont restées dans l'expectative, se contentant de subir une situation qui prenait de l'envergure au fil du temps. Puisqu'il fallait rompre le silence longtemps entretenu de peur d'être taxés de complices et surtout face à la persistance du phénomène, les officiels congolais ont commencé de plus en plus à donner de la voix. Le 12 octobre, à Lubumbashi, le vice-ministre des Affaires étrangères, Agée Matembo, a exprimé son ras-le-bol face à cette situation tout en déplorant les conditions inhumaines dans lesquelles sont expulsés les Congolais du territoire angolais.
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