Au Cameroun, lundi matin devait se tenir une conférence de presse conjointe de trois organisations de la société civile, le Redhac (Réseau des défenseurs des droits de l'homme en Afrique centrale), Un monde à venir et Dynamique citoyenne, à propos des élections. Mais la police a investi l'hôtel où elle devait avoir lieu, au prétexte que les organisateurs n'avaient pas déclaré l'événement, et qu'il y avait un risque de trouble à l'ordre public.
Nous sommes allés au siège du Redhac, et là ils nous ont suivis avec un grand dispositif, avec un pick-up qui nous attendait, probablement pour nous dire qu'on pourrait nous arrêter... Il y avait le commissaire lui-même qui était là pour mener les opérations.