Lentement mais sûrement, l'érection d'un monument en mémoire de Thomas Sankara, père de la Révolution burkinabè, continue son petit bonhomme de chemin, puisque la pose de la première pierre de cet ouvrage, a eu lieu le 15 octobre dernier, jour anniversaire de son assassinat. Et si ce projet aboutissait, le « Phoenix » renaîtrait là où il a été tué le 15 octobre 1987, c'est-à-dire au Conseil de l'entente.
Plus qu'un symbole, ce projet est une véritable revanche de l'homme sur l'histoire et sur ceux qui l'ont envoyé ad patres. Cela est d'autant vrai qu'en dépit du travail de sape qui aura été fait pour effacer ce révolutionnaire de la mémoire collective des Burkinabè, il restera encore plus vivant et populaire au Burkina et bien au-delà. Il faut le dire, Thomas Sankara est devenu une icône car, sur tous les continents, des milliers sinon des millions d'hommes et de femmes, se reconnaissent en lui.
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