Madagascar: Education / Projet TaFita - Bilan positif, extension en vue

Après deux années de mise en œuvre, le projet TaFita (Tantsoroka ho an'ny Fitantanana ny sekoly) ou « Projet d'appui à la gestion participative et décentralisée de l'école » affiche un bilan à mi-parcours globalement positif. Ce projet de coopération technique entre le gouvernement japonais, à travers l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA), et Madagascar, à travers le ministère de l'Education nationale (MEN), a pour objectif l'amélioration de l'accès, de la qualité et de la gouvernance de l'éducation par la promotion de la gestion participative et décentralisée de l'école. Ce projet, lancé en 2016 pour une durée de quatre ans, appuie le MEN dans la mise en place et l'opérationnalisation des comités de gestion de l'école (FEFFI ou Farimbon'Ezaka ho Fampandrosoana ny Fanabezana Ifotony) en les sensibilisant à mettre en œuvre un plan d'action dénommé « Projet d'Etablissement Contractualisé » (PEC), axé sur la qualité de l'enseignement et de l'apprentissage. Le projet a également expérimenté le Paquet Minimum Axé sur la Qualité (PMAQ) dans 75 écoles dans la circonscription scolaire (CISCO) d'Antananarivo Avaradrano durant l'année scolaire 2017-2018, afin de renforcer les compétences des élèves dans les disciplines de base comme les mathématiques et la lecture/écriture en malgache.

99%. Depuis son lancement, 1 649 écoles dans la région Analamanga, sa première région d'intervention, ont bénéficié des retombées du projet. Après la phase expérimentale dans la CISCO d'Avaradrano, les activités ont été par la suite généralisées dans les huit CISCO d'Analamanga. A la prochaine rentrée, le projet sera étendu à la région Amoron'i Mania pour une durée de deux ans. Quant aux FEFFI, ils affichent une opérationnalité plutôt satisfaisante. En effet, 99% des écoles ont un comité de gestion doté d'un statut légal, et dont l'élection des membres a respecté les règles démocratiques. S'agissant des ressources financières, les établissements disposent, d'une part, des caisses-écoles et des subventions, respectivement versées par l'Etat er les partenaires ; et d'autre part, des fonds mobilisés par les communautés, notamment par le biais des cotisations des parents dont le montant moyen s'élève à 1 305 196 ariary par école. 73% des activités programmées en 2017-2018 ont été réalisées, dont 66% ont été financées par les fonds mobilisés par la communauté.

...

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.