Au cours de ces Jaad (Journées de l'administration agricole décentralisée) 2018, Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre de l'agriculture et du développement rural, a fait le bilan, les résultats obtenus et surtout les défis qui restent à relever par son département, bien entendu, avec le concours des partenaires. A travers des chiffres, plus éloquents que mille discours, l'émissaire du gouvernement a fait le grand déballage des performances réalisées par la Côte d'Ivoire grâces au travail des producteurs à qui, du reste, il a demandé au public présent de leur rendre l'hommage qu'il mérite.
C'est ainsi qu'au titre de la production agricole, a-t-il avoué, au démarrage du Programme national d'investissement agricole (Pnia) en 2012, les productions vivrières de la Côte d'Ivoire étaient de 12 millions de tonnes. « En 2018, nous sommes passés à 18 millions de tonnes. Soit une progression de plus de 50% », s'est-il réjoui. Sur la même période, a-t-il poursuivi, les principales cultures de rentes que sont le café, le cacao, l'anacarde, l'hévéas, etc., la Côte d'Ivoire est passé de 5 millions de tonnes en 2012 à près de 8 millions de tonnes aujourd'hui. Soit un total de 26 millions de tonnes de productions. « Soit plus d'un millions de tonnes de productions par habitant », a-t-il précisé. Par rapport à cette performance, selon les révélations du ministre sangafowa Coulybaly, un groupe d'experts a même classé la Côte d'Ivoire dans le Top 3 des pays africains les plus valorisés par des investisseurs privés avec le secteur agricole comme première destination. « Déjà en 2015, c'est la célèbre Tin-tang britannique, une firme spécialisée dans l'analyse des opportunités d'investissements qui classait le secteur agricole de la Côte d'Ivoire à la première place des secteurs agricoles les plus dynamiques en Afrique au Sud du Sahara », a-t-il révélé avec fierté.
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