A la question de savoir s'il est tout de même partant aux élections 2018 avec la "machine à voter ", Tshiani n'y voit aucun inconvénient si ce n'est l'absence de ce système de vote dans la Loi électorale et dans la Constitution.
Voilà pourquoi, il invite la classe politique à un consensus avec les experts informaticiens ainsi que les juristes pour tabler sur les préoccupations d'ordre technique et juridique. Pour le reste, les élections ne doivent nullement, à son avis, être reportées. Tout comme, il exclut, d'avance, toute espèce de dialogue qui conduirait à une nouvelle transition. Le 23 décembre 2018, si les élections ne sont pas organisées, telles que prévues, Nangaa ainsi que son staff de la CENI devront rendre le tablier en bloc, déclare Tshiani. Les autres animateurs des institutions qui n'auront pas été en mesure de mettre les moyens adéquats à la disposition de la CENI devront, eux aussi, démissionner, prévient-il.
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