Ondjiva — Le commandant de la sous-unité de Cavalerie et Cynotechnique de la police de garde-frontière (PGF) de Santa-Clara (Cunene), Gomes Ambriz, a recommandé aux citoyens de s'abstenir à contribuer à l'immigration clandestine, sous peine d'être tenus responsables criminellement.
S'adressant à l'ANGOP, le responsable a conseillé aux citoyens vivant à la frontière entre l'Angola et la Namibie d'éviter toute manifestation de soutien à l'immigration clandestine, considérée comme un crime. Les policiers travaillent pour empêcher l'entrée illégale dans le pays.
Le contrôle du mouvement migratoire ne doit pas être considéré comme une tâche exclusive de la police de garde frontière et du Service de migration et étrangers (SME), mais de tous organes impliqués dans la défense et la sécurité, ainsi que des citoyens nationaux.
La province angolaise de Cunene partage 460 kilomètres de frontière avec la République de Namibie, soit 340 terrestres et 120 fluviales. Au cours des sept derniers jours, 13 étrangers ont été arrêtés pour séjour illégal dans cette région, dont 11 Namibiens et deux Sud-africains.