Dans son allocution, le président Caïd Essebsi a choisi de se défaire de son texte préalablement préparé et écrit pour «tenir le langage du cœur», comme il l'a souligné après avoir rendu hommage au président français, Emmanuel Macron, «pour tout ce qu'il a fait», dans le cadre de la célébration à Paris du centenaire de l'Armistice de 1918.
Après avoir demandé la permission à l'illustre assistance de s'adresser à son pays et à son peuple, le chef de l'Etat a souligné, en substance, que dans les pays africains, arabes et musulmans, dont la Tunisie fait partie, la liberté d'expression n'est pas une pratique courante. Toutefois, dit-il, «je voudrais dire aux Tunisiens que nous somme préparés à cela, en raison du processus démocratique que nous avons engagé car il ne peut y avoir de démocratie sans un Etat de droit et sans la liberté d'expression et sans la liberté de la presse».
...