La rencontre qui s'est ouverte, le 12 novembre, intervient après celle de mai dernier, à Paris, qui avait abouti à un accord sur la date du 10 décembre pour la tenue des élections nationales dans le pays.
Le processus électoral a été retardé et devrait finalement démarrer au printemps 2019. Mais l'incertitude plane sur la présence du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est du pays. Cette nouvelle conférence reste fragilisée. Le maréchal Khalifa Haftar aurait refusé d'y participer, faisant durer le suspense. Le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte, se serait rendu, le 11 novembre, à Benghazi, pour le rencontrer. La conférence de Palerme est minée par les tensions entre factions libyennes. Le président du Conseil présidentiel, Fayez Al-Sarraj, souhaite qu'elle débouche sur "une vision commune vis-à-vis du dossier libyen", soulignant "la nécessité d'unifier les positions" de Paris et Rome.
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