Le prochain Rapport sur la gouvernance en Afrique aborde l'architecture institutionnelle pour remédier aux FFI d'Afrique

2 Novembre 2018

Addis-Abeba — La Commission économique pour l'Afrique réunira un groupe d'experts cette semaine, à Addis-Abeba, pour débattre des moyens à mettre en place pour enrichir et façonner la sixième édition du Rapport sur la gouvernance en Afrique (AGR VI), intitulé « Une architecture institutionnelle pour lutter contre les Flux financiers illicites en provenance d'Afrique ».

Des experts des gouvernements, des instituts de recherche et universitaires, des groupes de réflexion d'Afrique et d'ailleurs, ainsi que le personnel de la CEA et d'autres entités des Nations Unies sont attendus à la réunion.

L'AGR est une publication biennale qui évalue et surveille les progrès accomplis pour une gouvernance efficace dans les pays africains. Chaque édition aborde un sujet différent lié à la gouvernance en Afrique.

« Le Programme d'action d'Addis-Abeba, l'Agenda 2030 et l'Agenda 2063 soulignent tous l'importance de lutter contre les FFI. En effet, endiguer les Flux financiers illicites en provenance d'Afrique constitue une priorité politique essentielle pour le continent et pour le monde », dit Adam Elhiraika, Directeur de la Division macroéconomique à la CEA.

M. Elhiraika fait remarquer que ceci est reflété dans la Déclaration spéciale de l'Union africaine sur les Flux financiers illicites adoptée par les chefs d'État et de gouvernement africains en 2015, ainsi que dans la cible 16.4 des Objectifs de développement durable des Nations Unies visant à réduire les Flux financiers illicites dans le monde.

« Pourtant, les estimations disponibles indiquent que l'Afrique continue de perdre jusqu'à 100 milliards de dollars par an en raison des Flux financiers illicites. Il existe clairement, à cet effet des lacunes dans l'architecture institutionnelle et politique permettant d'arrêter les FFI en Afrique », déclare-t-il.

Le rapport s'appuiera sur les travaux antérieurs de la CEA sur les Flux financiers illicites pour traiter de manière plus systématique, plus complète et plus approfondie les moyens à utiliser pour les pays africains pour mieux développer et utiliser leurs institutions contre les FFI.

La réunion passera en revue, discutera et fera un point et des contributions qui valideront et enrichiront le contenu et la structure de la note conceptuelle et poseront les bases de la préparation du rapport. Les experts contribueront également au dialogue en cours ayant trait à de meilleures connaissances des pays africains sur les institutions et les politiques existantes et nouvelles afin de contribuer efficacement à la lutte contre les Flux financiers illicites au niveau national. En outre, les experts feront des propositions pour renforcer et articuler clairement des mesures basées sur les intérêts africains qui peuvent aider à réduire les Flux financiers illicites aux niveaux régional et mondial.

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La Section des communications

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