Au deuxième jour de son interrogatoire à la barre du tribunal militaire de Ouagadougou, le colonel-major Boureima Kiéré a été confronté à une série de messages qu'il aurait émis ou reçus de différentes personnalités dont des autorités militaires de l'armée ivoirienne.
Le parquet militaire qui lui a lu successivement les retranscriptions des messages a choisi de ne pas révéler l'identité de certains émetteurs, pour ne pas mettre à mal les relations entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire. Ce procédé a été fustigé par les avocats des parties civiles pour qui tout doit être déballé pour la manifestation de la vérité. «Nous ne voulons pas de procès mouta-mouta », a conclu Me Séraphin Somé, de la partie civile. Quels sont alors ces noms que le parquet militaire ne veut pas citer ?
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