De toutes les parties prenantes, seule la police s'en occupe jusqu'à présent, avec plus ou moins de bonheur. C'est-à-dire à coups d'arrestations et de coups de filets parfois spectaculaires.
Mais est-ce suffisant? Bien sûr que non, surtout que, faut-il le rappeler, nos forces de sécurité intérieure, en dépit de leur professionnalisme et de leur désir de bien faire au péril de leur vie, ne sont pas encore suffisamment prêtes à relever le défi, en raison des insuffisances criardes dont elles souffrent sur le plan logistique et au niveau des effectifs. Que faire alors? Une seule solution : couper les vivres aux malfrats, en les privant de leurs sources d'approvisionnement en stupéfiants. Tâche loin d'être aisée, qui s'apparente même aux travaux d'Hercule. Il est vrai que les réseaux des trafiquants de drogue sont non seulement de plus en plus nombreux mais aussi bien outillés, solidement structurés et aux ramifications mystérieuses et difficilement identifiables.
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