Les populations d'Alindao et de Batangafo restent confrontées à un quotidien difficile au lendemain de violents affrontements ayant opposé des groupes armés.
L'attaque il y a quelques jours de la ville d'Alindao au sud de la République est venue en rajouter au lot quotidien des humanitaires. Les milliers de personnes qui se sont réfugiées à l'évêché de cette localité placée sous contrôle de l'Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), une faction de l'ex-Séléka dirigée par le chef rebelle Ali Ndarass, sont la cible d'hommes armés. Le site a été incendié et saccagé par les assaillants. Jusqu'ici aucun bilan officiel. Les nombreuses familles se débrouillent comme elles peuvent à la merci des intempéries. Des sources onusiennes font état de ce qu'Alindao reste coupée du reste du pays. Les installations téléphoniques ayant également été sabotées. En cette période pluvieuse, les humanitaires peinent à s'y rendre par route pour apporter de l'aide aux sinistrés.
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