La loi sur l'égalité successorale entre l'homme et la femme en Tunisie a été approuvée par le Conseil des ministres ce vendredi 23 novembre. Une première étape avant qu'elle ne soit débattue au Parlement dans les prochaines semaines. Mais cette loi divise la société comme la classe politique. Le parti islamiste Ennahdha, principale formation du Parlement, a déjà déclaré qu'il était plutôt hostile à cette réforme. Les autres formations politiques ne se sont pas prononcées officiellement.
Cette mesure parmi une série d'autres réformes sociétales proposées par la Commission des libertés individuelles et de l'égalité (Colibe), est la plus débattue en Tunisie. Elle divise la société comme les partis politiques. Des divisions qui se font même ressentir en interne. Certains parlementaires des partis de gauche, traditionnellement progressistes, ont déjà déclaré qu'ils ne voteraient pas le texte. D'autres, au contraire, du parti islamiste Ennahdha l'approuvent, alors que leur parti est réticent.
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