La Société Agricole Sucrière Malagasy (SASM), dont 70% des actions appartiennent à la compagnie Vidzar et 30% à la SIRAMA, a été mise en place afin de redémarrer les usines sucrières à Nosy-Be et à Brickaville. Mais pour le cas de Nosy-Be, « le projet de relance de l'industrie sucrière est encore suspendu, et ce, depuis juillet 2018. La grève des anciens employés de la SIRAMA empêchant le personnel de la SASM à entrer sur le site constitue la principale raison. Nous avons porté l'affaire devant le tribunal. Et nous avons eu gain de cause au niveau du tribunal de Première Instance. Une décision confirmée par la Cour d'Appel ce mois-ci. Malgré tout, nous ne pouvons pas encore accéder au site à cause des barrages érigés par ces grévistes », selon un responsable de la compagnie Vidzar.
Garantie. En outre, il a évoqué que 30% des travaux de réhabilitation de l'usine ont été réalisés avant juillet dernier. « Le problème foncier ne nous permet pas non plus d'avancer, faute de garantie d'investissement. Et il faut savoir que les paiements des salaires et indemnités de ces anciens employés de la SIRAMA ne font pas partie des engagements de la compagnie, inscrits dans la convention de partenariat public-privé », a-t-il précisé. En revanche, pour le cas de Brickaville, « 80% des travaux de réhabilitation de la sucrerie sont maintenant effectués. Et environ 450 ha de terrains sont exploités en canne à sucre. La production est prévue être récoltée en mars 2019 », d'après toujours ses explications.
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