L'Institut Africain de développement économique et de planification (IDEP), a organisé du 19 au 30 Novembre 2018, une formation sur les « Développements des infrastructures de transport en Afrique ». Vingt-cinq (25) cadres de la fonction publiques se sont retrouvés pendant deux semaines pour discuter des défis et perspectives en matière d'infrastructures de transport.
Etaient représentés les pays suivants : Afrique du Sud, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Egypte, Eswatini, Ethiopie, Gambie, Ghana, Guinée équatoriale, Madagascar, Mauritanie, Mozambique, Namibie, Niger, Nigéria, Ouganda, Rwanda, Sao Tomé & Principe, Somalie, Tanzanie, Tchad, Togo et Tunisie.
Les participants, dont sept femmes, provenaient principalement des ministères du transport, des travaux publics, de l'équipement, de l'urbanisme et de l'aménagement, complétés par le plan. Deux questions ont principalement intéressé les participants qui l'ont notifiées dès la cérémonie d'ouverture : le défi de la résilience des infrastructures et les partenariats publics privés.
Les infrastructures doivent en effet s'inscrire dans la longévité, comme l'a souligné M. Mustapha SADNI JALLAB, Chef de la Division formation & recherche, mais aussi, dans le cadre du développement macroéconomique. Le cours qui inclut des modules tels que la coordination institutionnelle, la gestion des projets et les besoins en ressources et la mobilisation de ces dernières, intègre plusieurs éléments transversaux, permettant d'avoir une approche globale.
Faudrait-il rappeler que cette formation vient après une série de deux ateliers organisés en partenariat avec la Banque Mondiale qui ont permis de mettre en place un Observatoire des données en matière de sécurité routière en Afrique et une stratégie de leadership sur ces mêmes questions, après plusieurs discussions sur les enjeux de la sécurité routière dans les stratégies nationales de développement.
M. Mamadou CISSE, Responsable principal de la formation a abondé dans le même sens que Prof Malick SANE, Directeur du cours qui prône une application optimale des connaissances acquises durant la formation. Les représentants des missions diplomatiques basées à Dakar sont venus accompagner les récipiendaires durant la clôture de la formation et n'ont pas manqué de leur rappeler de maintenir le réseau vivant, interactif et durable, tout comme doivent l'être les infrastructures de transport du continent.