La campagne électorale du second tour de l'élection présidentielle est bien lancée. Le candidat n°13 est tout de suite entré dans le vif du sujet, en reprenant le marathon qu'il avait fait lors du premier tour.
C'est un show complet avec artistes et slogans bien choisis qu'il a proposé aux habitants de plusieurs localités. Cette stratégie se complète par une communication intense à la télévision. En face, le candidat n°25 a paru, en comparaison, moins actif,car il n'a pas suivi le rythme effréné de son rival. Les équipes de chaque candidat essaient de prendre l'avantage dès le début, mais il est trop tôt pour dire lequel devance l'autre. Il reste encore une dizaine de jours pour convaincre le maximum d'électeurs à rejoindre son camp. Ce duel à distance n'occulte cependant pas les autres faits marquants de l'actualité nationale. L'augmentation du nombre de personnes atteintes de la rougeole commence à alarmer l'opinion. Bien que les autorités sanitaires affirment que la situation n'est pas alarmante, le public est sur le qui-vive. Cette propagation risque d'échapper au contrôle des responsables du Ministère de la Santé. Elle survient en même temps que l'apparition des cas de peste qui, elle aussi, entretient une psychose latente. Plus discrète, la hausse du prix des carburants est passée presque inaperçue. Les cinquante ariary d'augmentation n'ont suscité aucune réaction des consommateurs qui n'y ont finalement vu que du feu. Le vote de la loi de finances 2019 est lui aussi passé comme une lettre à la poste. Les députés l'ont amendé à leur guise, s'octroyant des avantages assez substantiels au passage.
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