Etat de droit, indépendant, souverain, uni et indivisible, social, démocratique et laïc, la République Démocratique du Congo est dans un tournant historique de tous les enjeux. Ce tournant risquerait de la plonger dans une totale instabilité politique et insécurité sociale, si les professionnels des médias écrits et audiovisuels ne capitalisaient pas patriotiquement et rationnellement l'article 23 de la Constitution de notre pays dans leurs missions classiques d'informer objectivement, de former/éduquer médiatiquement et de divertir sainement le peuple congolais.
Surtout en ce moment où notre pays voudrait aller aux élections libres, transparentes et apaisées qui pourraient la conduire à une alternance pacifique, après le 23 décembre 2018. Mais, avec la division négative persistante de la classe politique, le peuple congolais mal sensibilisé par les acheteurs des consciences risquerait d'être lui-même à la base de sa misère, tant qu'il n'aura pas reçu des professionnels des médias que nous sommes des informations utiles pouvant lui permettre de faire le choix judicieux sur les candidats qui se présenteraient au test de la vérité des urnes du 23 décembre prochain. Pourtant, tout professionnel des médias avisé sait déjà qu'il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus qui pourront embrasser cette carrière professionnelle lucrative qui semble être la plus prisée par beaucoup de ceux qui veulent devenir mandataires politiques et politico-administratifs, en dehors de quelques exceptions qui se battent réellement pour l'intérêt de ce pays.
...