Le processus électoral actuel souffre et souffrira du manque de crédibilité, sachez-le. La "machine à voter" dont la décision dictatoriale sur son utilisation pour les scrutins de décembre 2018 qui n'a rencontré que l'assentiment de trois congolais sur dix, est tout sauf rassurante.
C'est donc un système de vote que la CENI qualifie d'imprimante, mais qui va endurer l'absence de l'acceptabilité de ses portées. Ce, sans compter les autres embûches qui placent, aujourd'hui plus qu'hier, les protagonistes à couteaux tirés. Les retombées de l'Accord de la Saint Sylvestre signé le 31 décembre 2016 sont toujours butées à leur non-application, et s'ajoutent ainsi aux obstacles placés sur les différents chemins des candidats de l'opposition faisant de cette campagne électorale, et même de ces élections, les plus antidémocratiques possible. La liberté d'expression et de mouvement n'est plus qu'une phrase sans considération en RDC. Le dérapage est ahurissant. Mais, il n'y a vraiment pas moyen d'éviter cela ?
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