En attendant les conclusions de l'enquête en cours, le gouvernement privilégie, d'ores et déjà, la piste criminelle.
L'incendie ayant ravagé le principal entrepôt de la Centrale électorale situé sur l'avenue Forces armées (ex-Haut commandement), dans la nuit du 12 au13 décembre, défraie la chronique politique dans le pays. Le constat fait sur place par les autorités ainsi que par les responsables de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) est alarmant, au regard de l'importance des dégâts. A en croire le ministre d'Etat en charge de l'Intérieur et sécurité, Henri Mova Sakany, c'est près de 10% du matériel électoral destiné à la ville de Kinshasa qui est parti en fumée. D'autres sources font état de plus ou moins sept mille machines à voter, urnes et isoloirs qui seraient calcinés. Le feu a consumé presque tout l'entrepôt, dévastant tout sur son passage. Une situation qui risque d'impacter dangereusement la tenue des scrutins dans la ville de Kinshasa.
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