La COP 24 s'est achevée ce 14 décembre en Pologne sur un constat d'échec global. La lutte contre les changements climatiques n'apparaît toujours pas comme une question prioritaire pour les pays les plus pollueurs de la planète et cela malgré les nombreux cris d'alerte lancés, à l'instar de celui du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, à la tribune de cette grand-messe planétaire.
La lutte contre le changement climatique « est une question de vie ou de mort, aujourd'hui », a insisté Antonio Guterres, en exhortant les délégués de quelque deux cents pays réunis depuis deux semaines à Katowice, en Pologne, à dépasser leur longue liste de différends pour pouvoir agir efficacement contre le réchauffement en donnant vie à l'accord de Paris sur le climat. « Rater cette opportunité compromettrait notre dernière chance de stopper le changement climatique, hors de contrôle. Ce ne serait pas seulement immoral, ce serait suicidaire », a-t-il lancé. « Cela sonne comme un appel dramatique mais c'est bien ce que c'est : un appel dramatique », a-t-il renchéri.
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