Brazzaville, ville de musique, n'est pas usurpée. En effet, pendant des décennies, la musique congolaise a tenu le haut du pavé sur le continent et ailleurs, influençant des artistes comme T. Mensah du Ghana et d'autres encore.
Depuis quelques années, la musique congolaise a baissé pavillon en raison d'un contexte délétère marqué par de fréquentes convulsions politiques qui ont culminé en 1997, avec la guerre dite du 5 juin 1997. En fait, au sortir de la Conférence nationale souveraine et des premières élections démocratiques, le pays connut une vague d'instabilité institutionnelle qui atteignit son paroxysme avec la balkanisation de Bacongo et de sa périphérie. La peur s'installa dans le pays entraînant, entre autres, la raréfaction de l'activité musicale.
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