L'on ne voit pas pourquoi il n'en sera pas de même aujourd'hui avec la nomination d'Alain Giresse à la tête de l'équipe. Les mécanismes et le mode de travail peuvent certainement ne pas être les mêmes. Mais on aurait toujours besoin d'un projet assumé et endossé, initié par des personnes passionnées et averties, qui tourne autour non seulement de l'exigence de résultat, mais aussi de jeu et de la manière. Un état d'esprit à son égard.
La sélection ne saurait jamais tourner la page de son passé. Elle aura toujours les mêmes priorités. Tout particulièrement lorsqu'elles sont liées au terrain. Cela offre aux joueurs et à leur entraîneur les mêmes trajets de pensées et de stratégies. Des trajets de parcours, d'alternatives et de jeu. On n'a jamais cessé de le répéter : la manière de jouer de la sélection ne peut réellement prendre forme que lorsqu'on sent sur le terrain qu'il y a onze capitaines, même s'il y a un seul désigné pour cela. Tous les joueurs devraient être là pour s'entraider. Chacun aurait besoin forcément de l'autre. C'est ce qui est évidemment de nature à faire avancer tout le rendement de l'équipe.
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