Londres — L'ONG Amnesty international (AI) a dénoncé dans un rapport, les graves irrégularités de procédure judiciaire commises par le tribunal de première instance de Casablanca au Maroc, à l'encontre des journalistes et militants appréhendés en lien avec les manifestations pacifiques du Mouvement Hirak dans la région du Rif, appelant à leur rendre justice, dans un rapport rendu public lundi l'ONG.
Des dizaines de manifestants se sont vus en juin dernier, privés de leur droit à un procès équitable par le tribunal de première instance de Casablanca, qui a déclaré 54 personnes liées aux protestations en faveur de la justice sociale du mouvement du Rif, coupables d'infractions liées à la sécurité et les a condamnées à des peines de prison allant jusqu'à 20 ans en lien avec les manifestations qui se sont déroulées à Al Hoceïma en 2016 et 2017.
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