Pluralisme ou exclusivisme ? «L'islam en Afrique est un enjeu de cette opposition», et comme dirait le Pr Souleymane Bachir Diagne, le vrai problème, justement, c'est «l'exclusivisme». Quant à la différence entre salafisme et soufisme, il n'y a pas les loups, d'un côté, et les agneaux de l'autre... Ce n'est pas si tranché que cela, encore que... Résister aux temps qui changent, se renouveler, s'ouvrir ou se renfermer, avoir du texte coranique une «lecture vectorielle», nos jeunesses africaines et les organisations confrériques... Il y avait un peu de tout cela ce vendredi 14 décembre au Centre de recherches ouest-africain (Warc), où le philosophe était aussi le conférencier : « L'islam dans l'ouest africain : pour une philosophie d'ouverture aux temps qui changent ».
Pour tout vous dire... Ce n'est peut-être pas le «plus connu» des textes de Senghor que celui-là : «Pour une coopération entre islam et christianisme», 1960, donc tout un symbole, et exhumé pour l'occasion par le Pr Souleymane Bachir Diagne, le très écouté conférencier de ce vendredi 14 décembre au Centre de recherches ouest-africain (Warc). Peut-être parce qu'à l'époque, Senghor a l'air de penser que, de façon positive, ou non, les religions devraient pouvoir jouer un «rôle important» dans la construction de ce que l'on a appelé les jeunes «nations africaines», et aussi dans «l'éducation».
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