Les autorités gabonaises ont déclaré avoir repris le contrôle de la situation mais internet reste coupé et la radio télévision nationale n'a pas repris ses programmes après la diffusion d'un communiqué par des militaires ayant fait irruption dans les locaux du média public ce 7 janvier. Reporters sans frontières (RSF) dénonce une prise en otage de l'information et demande aux autorités de garantir l'exercice du journalisme dans ce contexte mouvementé.
Plusieurs militaires ont fait irruption dans les locaux de la radio-télévision nationale du Gabon (RTG) tôt ce lundi 7 janvier, séquestrant au passage cinq journalistes et techniciens présents sur place au moment des faits, selon la présidence. Dans un communiqué lu et diffusé sur la RTG, le lieutenant Ondo Obiang Kelly, qui s'est présenté comme le commandant-adjoint de la Garde républicaine (GR), a appelé au soulèvement pour dénoncer le "spectacle désolant" offert selon ces soldats par le président Ali Bongo. Le chef de l'Etat, victime d'un accident vasculaire cérébral, et absent du pays depuis plus de deux mois et demi, avait tenté de rassurer l'opinion publique sur son état de santé et sa capacité à diriger le pays à l'occasion d'une allocution pour présenter ses voeux de nouvelle année.
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