C'est le deuxième volet de notre article «l'indécente volte-face de l'ICAC». Hier, nous nous sommes interrogés sur la forme : pourquoi l'Independent Commission against Corruption (ICAC) de Navin Beekarry - nommé par le MSM - avait-elle initialement refusé de déposer devant le «Privy Council» pour ensuite se raviser en novembre dernier ?
La réponse à cette question se trouve dans l'article de fond que nous produisons aujourd'hui : le «Perfected Written Case» écrit par Me Stuart Denney un «Queen's Counsel» travaillant pour le compte de Deans Court Chambers, et soumis au «Privy Council» au nom de l'ICAC. Dans ce document, l'ICAC donne raison à la Cour suprême qui avait acquitté Pravind Jugnauth et démontre son désaccord sur les quatre «grounds of appeal» du bureau du DPP qui seront débattus à Londres mardi. Pour ce faire, elle contredit avec une déconcertante facilité ce qu'elle avait elle-même déclaré dans son «written submission» à la Cour suprême dans cette même affaire.
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