Saisie le samedi 12 janvier 2019, la plus haute institution judiciaire du pays, la Cour Constitutionnelle est de plus en plus dans le viseur de tous ceux qui, de près ou de loin, rejettent en bloc les résultats publiés par la CENI, en ce qu'il y a des élections généralisées du dimanche 30 décembre 2018.
En un comme en mille mots, bon nombre d'organisations nationales et internationales recommandent, à cor et à cri, à la Commission Electorale Nationales Indépendante, CENI, de procéder par le recomptage manuel des voix obtenues par chacun des candidats ayant été engagé dans la course. Parmi tant d'autres, il sied de citer la CENCO, la SADC, le Conseil de Sécurité des Nations Unies, la CIRGL, et même le candidat à l'élection présidentielle, Martin Fayulu, qui, récusant sa défaite n'a pas hésité de saisir la Cour pour exiger la vérité des urnes. Qu'on se le dise, la responsabilité de la Cour se veut de taille dans ce dossier qui laisse, amplement, couler encre et salive.
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