Près de deux semaines après avoir abusé de leur clientèle, les sociétés de téléphonie moblile sont démeurées sourdes aux menaces des associations de défense des droits de l'Homme, comme elles l'ont toujours été chaque fois qu'elles ont interrompu leurs services à la demande du gouvernement, lors des grands événements qui ont émaillé le processus électoral dans le pays.
L'Association congolaise pour l'accès à la justice (Acaj), le mouvement citoyen Les Congolais debout et l'Institut de recherche en droits humains (IRDH) ont sommé, début janvier, les entreprises de télécommunication Vodacom, Airtel, Orange et Africel de rétablir sans délai l'accès à l'internet sur toute l'étendue de la République démocratique du Congo (RDC), à défaut, de déposer des plaintes contre elles, pour violation des droits de l'Homme dont la jouissance et l'exercice passent par le droit d'accès à l'internet.
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