Si pour les uns, la position de l'Union africaine (UA) pourrait conduire à la manifestation de la vérité des urnes, d'autres par contre estiment que l'organisation panafricaine a outrepassé ses limites en cherchant à instrumentaliser la Cour constitutionnelle congolaise pourtant réputée indépendante.
La position de l'Union africaine qui, à la suite de la réunion de haut niveau des chefs d'Etat et de gouvernement tenue le 17 janvier à Addis-Abeba, a invité à la surséance de la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle du 30 décembre après avoir conclu à des « doutes sérieux quant à la conformité des résultats provisoires proclamés par la Céni », continue de susciter des réactions diverses au sein de la classe politique congolaise. Si les uns soutiennent cette prise de position espérant qu'elle pourrait conduire à la manifestation de la vérité des urnes, d'autres par contre crient au scandale, estimant que l'UA a outrepassé ses limites en cherchant à instrumentaliser la Cour constitutionnelle congolaise pourtant réputée indépendante.
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