Comment sortir de la situation complexe qui a pris corps en République démocratique du Congo (RDC), au lendemain de la proclamation des résultats provisoires de l'élection présidentielle du 30 décembre dernier ? Cette question est au cœur des prises de parole qui s'enchaînent à l'intérieur du pays même mais aussi à l'extérieur, parmi les acteurs impliqués de près ou de loin dans ce processus électoral que l'on espérait se clôturer dans la quiétude.
Il est évident qu'à Kinshasa, la capitale du pays, le gouvernement sortant aussi bien que le candidat déclaré vainqueur, Félix Tshisekedi, attendent avec une certaine confiance le délibéré de la Cour constitutionnelle qui examine depuis quelques jours le recours introduit par le candidat Martin Fayulu, qui conteste les résultats tels qu'ils ont été proclamés, dans la nuit du 9 au 10 janvier, par la Commission électorale nationale indépendance (Céni). Il est tout aussi vrai, en raison du « doute » émis par les partenaires de la RDC sur le verdict de première instance de la Céni que, la crédibilité du processus électoral dans son ensemble est en partie entamée.
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