Dernière ligne droite dans les négociations entre gouvernement et bandes armés qui ont débuté jeudi dernier à Khartoum. Après la distribution par la facilitation d'une première mouture du projet d'accord de paix que les deux parties devraient adopter samedi selon leur agenda, les pourparlers de paix sont au point mort depuis deux jours. En cause, les revendications des groupes armés, lesquels tournent autour de deux axes : une amnistie générale et un partage du pouvoir. Mais la facilitation menée par l'Union africaine et l'ONU espère rebondir aujourd'hui.
La facilitation a décidé de suspendre hier après-midi les négociations directes entre les deux parties, après deux jours de face-à-face tendu. Elles butent sur la question d'une « amnistie générale » que réclament les groupes armés. Un « préalable » à tout accord de paix selon leurs représentants, mais dont le gouvernement centrafricain ne veut pas entendre parler.
...