Tunisie: Ni extraordinaire ni totalement ordinaire

1 Février 2019

Certaines de ses dispositions sont restées lettre morte, surtout que des instances indépendantes et juridictionnelles à même d'assurer l'équilibre du régime politique n'ont pas vu le jour.

Pourtant, il y a eu des délais précis préétablis pour leur mise en place. On en cite, à titre indicatif, la Cour constitutionnelle, la Cour des comptes, les instances des droits de l'Homme, de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption et celle du développement durable et de la protection des droits des générations futures. Les autres, nées au forceps, sont aujourd'hui mal en point : l'Inpt (prévention de la torture) et l'Inai (accès à l'information) n'ont même pas les moyens de leurs actions. La classe politique, celle qui a écrit la Constitution, veut qu'elle soit taillée sur mesure pour servir ses convoitises et ses caprices. Elle n'a point intérêt à l'appliquer à la lettre. Les partis au pouvoir soufflent le chaud et le froid, guidés par des calculs de boutiquier. Et l'opposition, quant à elle, fait brandir les mots et les chiffres pour prendre sa revanche.

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