Après plusieurs semaines de violence et de repression contre la grève général du mois dernier, le chef de l'Etat a invité mercredi 6 février les différents partis d'opposition à son palais. Il souhaite lancer un dialogue national censé favoriser l'apaisement entre les deux camps. Une main tendue rejetée par le principal parti d'opposition, le Mouvement pour le changement démocratique, qui ne reconnait toujours pas la victoire d'Emmerson Mnangagwa à l'élection de juillet dernier.
Une vingtaine de partis d'opposition a répondu présent à l'invitation du chef de l'Etat. La rencontre a duré plusieurs heures. « Nous avons déjà perdu des décennies pour développer notre patrie », a regretté Emmerson Mnangagwa. « Il est désormais impératif que nous nous parlions pour résoudre nos différends », a-t-il ajouté.
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