Cela est d'autant plus cruel, que la levée a été particulièrement bonne mais le manque d'intrants a eu raison du tallage des plants, entraînant du coup une réduction des tiges et donc de la production en perspective.
Les agriculteurs ont beaucoup crié au scandale, ne sachant à quel saint se vouer, tout comme les unions régionales de l'Utap de Béja, Jendouba, Le Kef et Siliana, les syndicats régionaux des agriculteurs, mais la situation demeure toujours critique et requiert un surcroît d'effort de la part de tout le monde, les autorités compétentes en premier lieu, et ce, en vue de minimiser les pertes et leurs influences sur le bon déroulement de la campagne, d'autant plus que la pluviométrie a été bonne et fort bien répartie durant tout son déroulement depuis le mois de septembre avec souvent des trombes d'eau qui ont balayé le pays et détruit de grandes superficies de céréales et de colza, en particulier dans les deux gouvernorats de Béja et de Jendouba où les agriculteurs sinistrés ont appelé à la mise à exécution du Fonds de lutte contre les calamités naturelles en vue d'indemniser ceux qui ont vu leurs terres envahies par les pluies et les inondations provoquées par le débordement des eaux de la vallée de la Mejerda lors des mois de janvier et de février, en particulier dans les délégations de Jendouba, Bousalem et Sidi Smaïl à Béja.
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