Dans un avis consultatif rendu public le 4 mars, l'institution avait avait décidé que les vingt-huit membres du gouvernement Tshibala ayant opté pour leur mandat de député national ne devaient plus continuer à exercer leurs fonctions. Ce qui a donné lieu à un réaménagement de l'exécutif national suite à leur départ.
L'avis consultatif émis par le Conseil d'Etat suite à une requête du Premier ministre intérimaire, le vice-Premier ministre chargé des Transports et Voies de communication, José Makila, a entraîné un chamboulement dans le gouvernement Tshibala en attente de remise et reprise avec la nouvelle équipe en formation. Les ministres frappés par l'incompatibilité de fonctions consignée aux articles 77 et 78 de la loi électorale ne peuvent donc plus continuer à exercer leurs fonctions au sein du gouvernement. Le plaidoyer de José Makila sollicitant une mesure de grâce pour les ministres élus députés afin qu'ils continuent d'expédier les affaires courantes n'a pas fléchi le Conseil d'Etat dans sa volonté à dire le droit en toute objectivité.
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