Le syndicat, faut-il le préciser, existe juridiquement depuis le 6 octobre 2011. Il se veut «indépendant» et proclame qu'il ne relève pas de l'Ugtt.
Pour l'heure, ce syndicat fait parler de lui avec force. Après avoir tenu en haleine durant toute l'année universitaire passée les étudiants et leurs parents (en menaçant d'une année blanche), il récidive cette année et promet de nouveau, les mêmes sanctions s'il n'obtient pas satisfaction sur les revendications qu'il a présentées au ministère. Ce dernier vient de rappeler les mesures à adopter en cas de travail non fait. À savoir appliquer les termes de la loi n. 112-1983 (article 6 et le décret n.1825-1993 relatif au statut particulier actuel des enseignants chercheurs articles 3, 6, 23 et 32). Cette décision serait effective en raison de la prise en otage des étudiants.
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