L'heure de la tolérance semble être révolue, avec l'avènement de Tshisekedi fils à la tête des institutions congolaises, fin janvier 2019. Les 100 Sénateurs nouvellement élus ne fouleront pas l'hémicycle de la Chambre Haute du Parlement congolais, avant que le Procureur près la Cour de Cassation, ne dise le droit quant au dossier fâcheux de la corruption massive ayant, selon plusieurs sources, émaillé les sénatoriales.
Il ressort de la réunion interinstitutionnelle présidée par le Chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi, le lundi 18 mars dernier, que l'élection des Gouverneurs de 26 provinces du Congo-Kinshasa n'aura plus lieu, dans le délai fixé par l'almanach de la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI, soit le 27 mars courant. D'aucuns diraient que le PGR, Kabange Numbi, avait raison lorsqu'il demandait à Corneille Nangaa, Président de la CENI, de surseoir à ces élections qui font jaser jusqu'ici. Que triomphe la Justice au détriment de l'arbitraire et l'impunité.
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