Les publicités politiques à la télévision n'étant autorisées que deux semaines avant le scrutin du 9 avril, les partis s'en remettent plus que jamais aux réseaux sociaux.
Dans l'esprit d'une campagne qui ne fait guère de place à la subtilité, le clip de la ministre de la Justice, Ayelet Shaked, a atteint son objectif, s'il s'agissait de faire parler d'elle et de la liste Nouvelle droite (droite nationaliste) où elle figure en deuxième position. Il a été vu des centaines de milliers de fois sur internet. La vidéo tourne en dérision les accusations de fascisme de ses détracteurs contre celle dont le nom, à 42 ans, est cité comme premier-ministrable, un jour. Grande pourfendeuse de la Cour suprême qui s'est signalée ces dernières années par des décisions défavorables à la droite sur la colonisation ou l'immigration, Mme Shaked montait encore au créneau dimanche contre la disqualification, par cette même cour, du chef de file d'un parti d'extrême droite largement accusé de racisme, et la validation au contraire d'une liste arabe.
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