Le compromis trouvé entre les autorités centrafricaines et les 14 groupes armés a levé les principaux différends qui portaient sur la composition du gouvernement et le désarmement des rebelles.
La réunion d'Addis-Abeba a été convoquée par l'UA le 6 mars dernier après l'annonce du nouveau gouvernement issu de l'accord négocié à Khartoum. Cet accord a été jugé insuffisamment "inclusif" par la majorité des groupes armés.
Sur les 14 groupes armés signataires, plus de la moitié avait désavoué le gouvernement formé, le jugeant identique à l'ancien.
Après ce compromis trouvé à Addis-Abeba, quelle sera la suite du processus, s'interrogent les observateurs de la vie politique centrafricaine.
Mi-avril, une mission d'évaluation de l'accord de Khartoum est attendue à Bangui. Elle sera composée du Commissaire à la Paix et la sécurité de l'Union africaine, Ismaël Chergui, et du Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l'ONU, le Français, Jean-Pierre Lacroix.