C'est sans doute l'une des fiscalités les plus lourdes pour une entreprise opérant en RDC. Par ailleurs, les exploitants forestiers doivent faire face à une mauvaise campagne des ONG internationale, dont la plus virulente Greenpeace. A ce jour, la contribution du secteur du bois reste étonnamment basse si l'on se réfère aux potentialités disponibles. Le pays projette tout même de produire plus de 170 000 tonnes de grumes en 2019 pour une valeur de 26,2 millions de dollars américains.
Avec ses 155 millions d'hectares de forêts, la RDC devrait, du moins en théorie, disposer d'une industrie du bois la plus contributrice aux recettes de l'Etat. Aux dires de certains acteurs avertis, le secteur reste très marginal dans l'architecture économique du pays, avec une participation au PIB national de moins de 1 %. Pourtant, cette production annuelle de grumes devrait, selon certaines sources indépendantes, s'établir autour de 300 000 m3, soit 5 % de la production totale de la sous-région du bassin du Congo. L'on est tout simplement très loin du compte et le débat n'en finit plus sur les causes de ce paradoxe.
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