L'ONG de défense des droits de l'homme se dit surprise par l'intervention de la ministre des droits humains sur la radio française, le 22 mars, affirmant que l'ancien président de la République, Joseph Kabila, avait demandé la fermeture de toutes les prisons clandestines, malheureusement, rien n'a été fait.
Les affirmations de Marie-Ange Mushobekwa ont amené la Fondation Bill- Clinton pour la paix (FBCP) à se poser certaines questions. Elle se demande, en effet, qui avait l'autorité sur le gouvernement et les services de sécurité dont la Détection militaire des activités anti-patrie (Démiap), l'Agence nationale des renseignements (Anr), la police nationale et l'armée. Ce qui la conduit à s'interroger si ce sont finalement les ministères de la Justice, de l'Intérieur, de la Défense nationale et surtout le procureur général de la République, qui a le devoir de contrôler tous les cachots, qui ont refusé d'exécuter l'ordre donné par l'ex-chef de l'Etat.
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