L'Institut de recherche en droits humains (IRDH) voudrait que la Centrale électorale apporte son appui au parquet général près la Cour de cassation qui a déjà ouvert des enquêtes, afin de déférer devant les juridictions compétentes les présumés auteurs et complices.
Dans une réaction du 24 mars, l'IRDH a rappelé que par sa décision du 22 mars, n°038 BUR/Céni/19 portant « réaménagement du calendrier des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs », la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a reporté la tenue de ce scrutin, au 10 avril. Le motif fondamental, stipulé dans le communiqué de presse 011/Céni-RDC/19, se trouve être « les allégations de corruption à grande échelle dont elle [Céni] condamne fermement la pratique qui n'honore pas les acteurs politiques. A cet effet et à la suite des travaux de la réunion interinstitutionnelle du 18 mars 2019, elle a entrepris des consultations avec toutes les parties prenantes au processus électoral en RDC, notamment les candidats [... ] ».
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