Marrakech — Un événement destiné à lancer de solides dispositions pour le financement novateurs de véhicules ferroviaires en vue d'exploiter le réseau intégré africain des chemins de fer à grande vitesse, l'un des programmes d'infrastructures phare de l'Agenda 2063 de l'Union africaine, est le sujet d'un projet qui sera débattu, le 23 mars 2019, dans la Salle Oliveraie, de l'Hôtel Palmeraie, à Marrakech, au Maroc.
Sous le thème « Financement du matériel roulant ferroviaire : une nouvelle solution pour l'Afrique », cet échange de haut niveau se tiendra en marge de la 52ème session de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), également appelée Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique.
Les discussions ont été rendues nécessaires par les pressions financières croissantes auxquelles font face les États africains pour financer des infrastructures propices à leur développement durable, en raison de l'endettement croissant de ses pays.
Une solution de rechange au financement de telles infrastructures par le secteur public, qui se démarque des traditions d'engagements directs des États, est donc considérée comme la voie à suivre.
La réunion mettra donc en relation les principales organisations de développement et de financement en Afrique, les Groupes de réflexion et de hauts fonctionnaires des ministères africains des finances, de la planification économique et des transports ainsi que des responsables de grandes autorités ferroviaires du continent pour chercher comment tirer parti du Protocole à la Convention relative aux garanties internationales portant sur des équipements mobiles pour des questions spécifiques au matériel roulant ferroviaire (également connu sous le nom de Protocole de Luxembourg) afin de financer l'acquisition de véhicules ferroviaires pour le réseau intégré africain des chemins de fer à grande vitesse.
Les experts affirment que le Protocole de Luxembourg facilitera l'apport de capitaux auprès des banques et d'autres bailleurs de fonds pour l'acquisition de matériel roulant grâce à un crédit garanti et à la location de véhicules ferroviaires (matériel roulant) aux opérateurs sans recourir à la garantie de l'État.
Selon certains experts, comme Roland Berger, la Société de prévision économique, ce modèle est déjà utilisé pour financer au moins 12% du matériel roulant ferroviaire dans le monde et devrait continuer à gagner du terrain.
La réunion servira de plateforme pour expliquer pleinement les mérites du Protocole de Luxembourg et incitera les dirigeants africains à ratifier ledit Protocole afin d'ouvrir la voie à des investissements flexibles en équipements ferroviaires mobiles pour le projet de chemins de fer intercontinental.
Une fois mis en œuvre, le projet (réseau intégré africain des chemins de fer à grande vitesse) jouera un rôle essentiel dans la circulation rapide des biens, des services et des personnes dans les capitales nationales et les pôles d'affaires du continent, en stimulant davantage la production, le commerce et la croissance inclusive.
Cette initiative devrait réduire l'encombrement des systèmes de transport actuels, tels que les routes, ainsi que des systèmes futurs sur l'ensemble du continent.
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