Les Comores sont toujours dans l'attente des résultats définitifs de la présidentielle du 24 mars que la Cour suprême doit proclamer. Après un scrutin contesté et entaché de violences, le président Azali avait été déclaré vainqueur par la Commission électorale. L'opposition ne reconnaît plus le pouvoir et a formé un Conseil national de transition dont le leader a été arrêté.
A Moroni, beaucoup d'habitants décrivent une ambiance tendue, la peur de nouveaux troubles et d'arrestations. Le ministre de l'Intérieur réfute ces témoignages et décrit une situation normale. « Il n'y a pas de dizaines personnes d'arrêtées, ce n'est pas du tout vrai. Ce qui est sûr, c'est qu'il y a des personnes entendues par la gendarmerie », admet cependant Mohamed Daoudou.
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