Comme l'a rappelé, dans son allocution, la responsable d'El Abdellia et directrice du festival Wahida Dridi, ce nouveau rendez-vous, organisé sous la tutelle du ministère des Affaires culturelle, est dédié à la production cinématographique dans ses premiers pas, ouvrant la voie aux auteurs d'un premier film qui sont des amateurs indépendants ou en voie de professionnalisation (étudiants des écoles de cinéma ou d'audiovisuel). Cette dernière s'est engagée à faire de la prochaine édition une édition internationale.
Une modeste cérémonie dans une ambiance bon enfant qui a suscité des moments d'émotion, surtout lors des hommages rendus à trois grands techniciens du cinéma, ces hommes de l'ombre qui, par leur savoir-faire et leur passion, ont contribué à l'écriture de l'histoire du cinéma tunisien. Il s'agit des deux chefs opérateurs, Belgacem Jelliti et Ahmed Bennis, et du chef electro, Iskander Edaoui. Une belle occasion pour parler de leurs expériences respectives à travers leurs témoignages, in situ, et ceux de certains réalisateurs qui ont eu l'occasion de collaborer avec eux. C'est le cas de Anis Lassoued, ancien élève de Ahmed Bennis, ce dernier ayant assuré la direction de la photographie de son premier court métrage «Saba flous».
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