C'était hier, vendredi 5 avril, la célébration du Nouvel an malgache. Cette fête traditionnelle pratiquée depuis le XVIe siècle correspond à la nouvelle Lune, à la fin de la saison des pluies et des récoltes de riz. Elle est surtout un rituel de pardon et de réconciliation entre les générations. Vendredi soir, devant le stade de la capitale, Antananarivo, s'est tenue la cérémonie du feu éternel, un rituel spécifique au Nouvel an malgache.
« On va prendre les lanternes et on va faire le tour du stade. Les lanternes c'est le symbole de la lumière qu'on partage, la lumière qui protège. C'est aussi l'image de Dieu qui nous éclaire et qui nous accompagne pendant toute l'année. L'eau et feu servent à chasser les mauvais esprits »... Ankoay Andrianarisoa, 24 ans, expert en art oratoire et traditions malgaches est l'un des organisateurs de la cérémonie. Dans les rues de la capitale, il mène un cortège de centaines de personnes qui marchent à vive allure, lanterne et torche à la main.
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