«On y croit beaucoup» a lancé le chef du gouvernement, dans une ambiance remarquablement conviviale, mettant l'accent sur la nécessité d'appuyer l'activité de ces jeunes structures et l'impératif de leur créer l'écosystème favorable à leur activité. Et de rappeler que son département qui mise sur la nouvelle technologie est en train de préparer le texte du «Code pour une Tunisie numérique», toujours dans une approche participative impliquant les jeunes. «Réduire le cap avec les autres pays passe obligatoirement par le numérique et l'encouragement des solutions digitales pour appuyer notre économie», a-t-il encore souligné considérant que le modèle des startups est semblable à celui de la Tunisie, dans la mesure où avec des petits moyens on parvient à réaliser des exploits et relever des défis.
Pour sa part, le ministre des TIC et de l'Economie numérique, Anouar Maârouf, qui a supervisé tout le parcours de la mise en place du cadre juridique, s'est également félicité de l'activation de cette loi, qu'il a qualifiée de révolutionnaire, tenant à remercier les jeunes qui ont soutenu ce projet dès le début. «Cette loi a été modifiée à huit reprises avant son adoption par un Conseil ministériel puis par le Parlement, et ce sont les jeunes qui ont cru à ce projet dès ses phases initiales. Aujourd'hui, c'est une réalité. La loi Startup Act a été promulguée en dépit des innombrables entraves qu'on a dû surmonter», a-t-il précisé, soulignant le fait qu'en revanche, les lois ne suffissent pas, «car c'est toute la culture de l'entrepreneuriat qui doit être privilégiée en Tunisie».
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