Ayant récemment publié son rapport 2018, l'Association de Lutte Contre les Crimes Rituels (ALCR) estime que le phénomène poursuit sa croissance grâce à une justice faible et à la complicité des acteurs politiques avides de pouvoir.
L'ALCR a transmis à la presse un rapport très alarmant sur l'évolution des crimes rituels au Gabon. Pour le président Elvis Ebang et les autres membres de l'association, l'action de la justice n'est pas assez efficace pour dissuader les auteurs de ces actes. Depuis 14 ans, ils essayent de faire bouger les lignes du code pénal. Le plus difficile dans leur combat, c'est la main noire de la sphère décisionnelle. Ils soupçonnent une profonde implication des hommes politiques dans ces crimes ; selon eux, l'imprescriptibilité allait permettre de poursuivre certaines personnalités qui se cachent très longtemps derrière leurs immunités, une fois celle-ci levée.
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