Beyrouth — La démission du Président Abdelaziz Bouteflika le 2 avril 2019 offre à l'Algérie l'occasion rare de mettre fin à ses lois répressives et d'inscrire les libertés publiques dans la législation et dans les pratiques, a déclaré aujourd'hui Human Rights Watch. C'est la première fois depuis les soulèvements populaires de 2011 que des manifestations massives contraignent un dirigeant du monde arabe à quitter le pouvoir.
Depuis le 22 février, des millions d'Algériens ont défilé dans différentes villes du pays pour s'opposer à un nouveau mandat d'un président malade, au mépris de l'interdiction des manifestations, qui font partie des nombreuses restrictions aux droits de l'homme imposées par les autorités algériennes depuis des décennies.
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